Cabinet hypnose Roanne – Sylvie-Noelle Riccardi
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QUELQUES MOTS DE KARINE ROBERT, PSYCHOLOGUE CLINICIENNE .....

18/02/2011

QUELQUES MOTS DE KARINE ROBERT, PSYCHOLOGUE CLINICIENNE .....

J’ai voulu vous faire partager cet article parce que les mots de Karine Robert, résonnent en moi comme étant les miens, tout comme sa façon de travailler, sa réprésentation de l'hypnose.  "La rencontre du pourquoi et du comment",même si je ne pose pas la question dans les mêmes termes, puisque je ne suis ni psychanalyste, ni psy …du tout d’ailleurs, même si "j'anamnèse" beaucoup lors de mes séances, je reste convaincue que le "pourquoi" victimise alors que le "comment" permet d'avancer, d'évoluer.

Pour ma part, j’utilise l’hypnose avec beaucoup d’écoute active mais surtout avec beaucoup d’écoute inconsciente,  parce que je me connecte à votre inconscient. Je me laisse guider dans ce long couloir de cette partie du plus profond de vous où, devant chaque porte close (parfois fermée à triple tour), votre inconscient décide ou non, de délivrer ce qu’il juge bon et utile pour vous et où, chaque porte ouverte laisse libre cours à votre imaginaire, vous conduisant dans les méandres de vos expériences vécues hors du temps et de l'espace, affrontant chaque obstaclecicatrisant chaque blessurepuisant dans vos ressources, construisant et (re)jouant le scénario idéal, pour vous mener enfin sur le chemin de la solution,  et de là même, vers l'auto- guérison.
Comme beaucoup d’hypnothérapeutes Ericksoniens, je  suis peu pratiquante de l’hypnose formelle, préférant de loin l’hypnose conversationnelle, les rêves éveillés, les changements d’histoire ou les contes métaphoriques. Très peu pour moi, les suggestions qui visent directement le symptôme, je préfère m’occuper avant tout du passé. J’essaye de décrypter les codes, de dénouer les liens qui ont été mis en place depuis l’enfance, de trouver le fil conducteur qui me guidera pour vous proposer la bonne histoire, le bon protocole. Même si une personne vient pour arrêter de fumer, je préfère comprendre "pourquoi" elle a commencé à agir ainsi et "comment" encore aujourd’hui, a-elle besoin de réagir ainsi. Il est important de savoir ce que la fumée inhalée cache comme souffrance, comme désir inassouvi ou comme sensation inavouée…comme protection non comprise... plutôt que d’espérer, comme par magie, pendant que la conscience est endormie, que la personne coupe cette dépendance alors qu’elle ne peut y arriver en pleine conscience.

Bien sûr, ma façon de travailler implique que la personne soit prête à travailler son passé. A chacun son rythme, que je respecte totalement mais si on désire changer, c’est soi- même qu’il faut changer en premier, d’où l’importance de déterminer avant tout si la personne est prête ou non, si c’est écologique pour elle ou pas et de mettre au grand jour ce qui freine, ce qui empêche de ….

                                                          Sylvie Riccardi

Karine Robert, psychologue clinicienne avec une orientation analytique, possède un D.U en Sciences Criminelles, formée en Hypnose Ericksonienne à Vaison La Romaine, exerce en libérale et en institutions à Nantes. Ainsi, s’interroge-t-elle dans Hypnose et Thérapie Brèves du 1er trimestre 2011 sur le sens de l’hypnose et de ses variantes en thérapie, je cite :

« En effet, je pouvais accompagner les personnes que je recevais, jusqu’à « l’émergence de la question »mais une fois celle-ci posée, qu’en fait-on ? Par ailleurs travaillant notamment avec les victimes de violences sexuelles et/ou d’inceste, je me demandais s’il n’y avait pas un autre moyen de les aider, que d’aller « creuser systématiquement là où ça fait mal ».
Aussi, (comment) la psychanalyse et l’hypnose peuvent-elles s’articuler ? »

Karine Robert, tente d’y répondre en délivrant dans ce magasine quelques situations et moments cliniques, notamment celui de Madame I qu’elle nomme La Saboteuse …

« Madame I, 40 ans, a été victime d’inceste pendant l’enfance, souffre depuis d’une grande instabilité affective et enchaîne les épisodes dépressifs. Plusieurs thérapies avec des orientations théoriques très différentes ont été entreprises dont une analyse pendant plusieurs années. Lorsque je rencontre Mme I, mon interrogation thérapeutique est grande. Comment ne pas en « rajouter » à son « parcours psy » déjà très important. Mais aussi, faut-il ouvrir d’autres portes ? …En effet, Mme I sait ce qui ne va pas chez elle, mais le savoir ne lui suffit ni pour aller mieux, ni pour éviter de reproduire des schémas de fonctionnement qui ne lui conviennent pas, voire même qui la mettent en danger…. qu’elle en sait un peu « trop » sur elle-même. Comme quelqu’un qui se regardait lui-même de l’extérieur….à tel point qu’il (en) oublierait « d’être » tout simplement. Alors que lui apporter de différent des autres intervenants….sans que se soit dans « le plus » puisqu’il y avait déjà du « beaucoup » (voire du trop ?) quelque part ?. Faire autrement ? Mais ….., n’est ce pas aussi (ou déjà) du « en plus » ? ….. A chaque fois que je souligne un mieux, elle « replonge dans la dépression » …Quel sens cela revêt-il ? Est-elle prête à aller mieux ? …. La séance suivant un épisode de « mieux » …Madame I arrive en disant que cela ne va pas. Et elle se demande si elle a vraiment envie d’aller mieux et de qui l’en empêche ?
Nous explorons ces questions. Elle fait alors un lien, très douloureux pour elle, avec sa sœur cadette envers laquelle elle se sent coupable que celle-ci ait été, elle aussi, agressée sexuellement par leur père. « Je ne peux aller mieux. Je n’en ai pas le droit tant que ma sœur ne fera rien pour aller mieux elle aussi ! ». Celle-ci ne veut notamment pas rencontrer de « psy », ce que Mme I, ne comprend pas….
Ce moment clinique me conforte dans l’idée qu’il est important de garder à l’esprit la question du sens du symptôme pour le sujet….Il y a des symptômes auxquels in ne faut surtout pas toucher. D’autres, pas encore. Des symptômes qui ont permis au sujet de « tenir » jusque là, de ne pas s’effondrer. Le symptôme sert à quelque chose…..
Prendre soin du symptôme et des mécanismes de défense du sujet. Ainsi, lorsqu’ un patient me demande si on peut utiliser l’hypnose pour retrouver des « souvenirs enfouis », je refuse systématiquement. Au-delà du risque de « greffer » de faux souvenirs, s’ajoute celui de forcer les défenses que le psychisme avait mis en place. Je reste convaincue que ce n’est pas par hasard qu’il y a des choses qu’on « oublie ». Aussi, je préfère accompagner un patient vers une découverte progressive de ce qui est fourni. Ce qui doit être révélé l’est alors en respectant le rythme du patient, et à un moment où celui-ci est prêt pour cette révélation. »

« Alors ? Hypnose ….Psychanalyse …..Où commence l’une ? Où finit l’autre ? Pas si simple….Mais…est-ce bien là l’important ? » Fin de citation

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